Vous en avez marre des clôtures qui prennent des plombes à installer avec leur ciment qui met une éternité à sécher ? Poser un grillage sans ciment, c’est le genre de truc qui change la vie – et le portefeuille. On vous explique comment clôturer votre terrain en deux temps trois mouvements, avec des techniques malines et du matos qui tient même quand le sol joue les girouettes. Spoiler alert : vous allez économiser des weekends entiers et une tripotée d’euros.
Sommaire
Pourquoi opter pour une clôture sans ciment
Les avantages qui font la différence
Poser un grillage sans ciment, c’est l’équivalent d’échanger un marathon administratif contre une balade en trottinette. On parle d’économiser jusqu’à 60% sur le budget – le béton, ça coûte un bras en matériel et en main d’œuvre. Les galères du béton, on oublie.
5 jours de séchage minimum avec le ciment contre 5 heures chrono en méthode sèche. Le calcul est vite fait : votre week-end reste intact et votre chien arrête de défoncer les plates-bandes dès samedi soir. Les mortiers traditionnels peuvent aller se rhabiller.
Jardins sablonneux, événements éphémères, protection de jeunes arbres… Cette technique excelle partout où le sol joue les divas. Vous voulez déplacer votre clôture comme un rideau de théâtre ? Aucun problème.
On oublie souvent ces petits plus qui changent tout :
- Déménagement express possible : démontez et remontez votre clôture sans laisser de cicatrices bétonnées
- Écolo-friendly : zéro empreinte de ciment et sol qui respire mieux sans dalle en béton
- Terrain capricieux apprivoisé : s’adapte aux sols meubles où le ciment partirait en vrille
- Météo pas concernée : posez par grand froid ou canicule sans attendre le bon créneau de séchage
- Racines protégées: installez près des arbres sans massacrer leurs systèmes souterrains
Le matériel qui change tout
Les poteaux métalliques font la loi ici. Plus résistants que leurs cousins en bois, ils transforment votre sol en paillasson – même les terrains boueux craquent. Comme pour les lames PVC, le choix du diamètre est crucial.
Catégorie | Indispensables | Optionnels |
---|---|---|
Mesure et traçage | Mètre ruban 30m, cordeau traceur, niveau à bulle | Niveau laser, bombe de marquage |
Creusement | Bêche, masse, barre à mine | Tarière thermique, marteau-piqueur |
Tension et fixation | Tendeurs, pinces coupantes, agrafeuse à grillage | Treuil manuel, dérouleuse de fil |
Vieux tuyaux d’arrosage, restes de chantier… Donnez une seconde vie à vos matériaux. Votre porte-monnaie et la planète vous diront merci.
Attention aux tendeurs premier prix qui lâchent comme des mouchoirs en papier. Privilégiez l’acier galvanisé – ça coûte deux euros de plus mais tient 10 ans de plus. Le béton traditionnel n’a qu’à bien se tenir.
Préparer son terrain comme un pro
Pas besoin de matériel de géomètre pour tracer droit. Un vieux tuyau d’arrosage tendu entre deux piquets fait l’affaire. Astuce de pro : humidifiez-le au préalable pour qu’il reste bien rigide – votre future clôture vous remerciera.
Le test du seau d’eau ne ment jamais. Creusez un trou de 30 cm, remplissez-le d’eau. Si ça disparaît en moins d’un quart d’heure, votre sol est prêt à accueillir des poteaux sans flancharder. Sinon, prévoyez des ancres à vis.
Calcul malin : pour 25 mètres de clôture, comptez 13 piquets espacés de 2 mètres. Ajoutez-en un à chaque angle et tous les 25 mètres en ligne droite. Votre chien aura beau tirer comme un malade, ça tiendra le choc.
Racines récalcitrantes ? Une pioche et un coup de pied bien placé sur la barre à mine régleront l’affaire. Les cailloux récupérés feront d’excellents calages pour vos poteaux – recyclage power !
Techniques d’ancrage malin

Enfoncez comme un chef
Masse ou pilonneuse ? La première convient aux sols tendres et aux biceps costauds. La seconde, c’est le cheat code pour terrains durs – 80 cm de profondeur en 5 minutes chrono. Votre dos vous remerciera.
Le coup du marteau de forgeron sur les poteaux métalliques ? Un classique. Posez une cale en bois sur le sommet avant de frapper. Ça évite les bosses disgracieuses – votre clôture reste pro même après 50 coups de masse.
Vieux tuyaux PVC trouvés au fond du garage ? Découpez-les sur 50 cm et glissez-y vos poteaux avant enfoncement. Bonus : ça fait une jupe anti-corrosion maison. Malin, non ?
Votre smartphone devient un allié précieux. Activez le niveau laser intégré et promenez-vous le long des poteaux. L’alignement parfait se vérifie en un clin d’œil – adieu les clôtures tordues.
Les alternatives qui dépotent
La méthode mégalithique : entourez chaque poteau de pierres plates comme pour un menhir. Tassées au fur et à mesure, elles stabilisent aussi bien qu’un socle béton. Testé sur sol sableux.
Ancres à vis pour terrain meuble : le must. Vissez comme une mèche géante dans la terre – 30 secondes par poteau. Résiste même aux chiens de 40 kg lancés à pleine vitesse.
Détournement de crampons d’escalade : accrochez-les dans les fissures rocheuses pour fixer des fils de tension. Solution express pour falaises ou murets irréguliers. À réserver aux situations désespérées.
Attention aux platines mal fixées : vérifiez toujours la perpendicularité avec un équerre. Un défaut de 2° ici, et c’est toute la clôture qui penche comme la tour de Pise après 3 mois.
Réussir sa clôture sur la durée
L’huile de vidange, ce vieux remède de mécanicien, protège les pieds de poteaux mieux qu’un vernis premier prix. Badigeonnez généreusement la partie enterrée – la rouille aura du mal à s’accrocher. Écolo ? Pas vraiment, mais efficace.
Après trois bonnes pluies, resserrez les tendeurs comme vous vérifiez la pression des pneus. Le sol a travaillé, votre clôture aussi. Une clé Allen et 5 minutes suffisent pour éviter le relâchement.
Maillon faible repéré ? Détournez un cintre métallique en fil de fer renforcé. Torsadez-le autour des maillons voisins – ça tient 2 ans minimum. La soudure, c’est pour les faibles.
Quand le sol ressemble à de la semoule ou que les vents dépassent les 100 km/h, passez la main aux pros. Parfois, le béton reste la seule option viable – l’orgueil mal placé, ça coûte plus cher qu’une entreprise.
Économie de temps, flexibilité, ancrage malin : poser son grillage sans ciment devient un jeu d’enfant. Maintenant que vous avez les techniques pour éviter les galères, il ne reste plus qu’à vérifier la tension après trois averses. Bientôt, vous siroterez un mojito devant une clôture qui tient la route sans prise de tête.